2016 - Harpe en Signe
Avec "Harpe en Signe", je mets des solos récents en regard de compositions plus anciennes incluant des participations de musiciens venus de divers horizons.
Le dessin de la pochette vient d'une photo prise au pied de ma harpe où les gouttes d'eau provenant d'une fuite dans la voûte du métro avaient formé un surprenant motif, évoquantun oeil qui me scrutait avec différentes intensités, suivant les fluctuations provoquées par la chute de l'eau; le hasard voulant que cet oeil scrutateur s'installât au pied de l'instrument, de sorte queje ne puisse pas l'ignorer.
De là l'évocation d'un signe mystérieux venu m'interpeller? Les jours de pluie le clapotis des gouttes d'eau qui tombaient devant moi m'a inspiré "clapotis d'émotion", et d'influence aquatique encore, "des lyres au lac" et "chant de cygne". "Cordes de cristal" esprimant mon désir de syncrétisme musical.
Pour ceux qui n'auront que ce CD, j'ai remis deux autres morceaux qui comptent pour moi: "Air amadoué" qui marque le moment où j'ai voulu m'affranchir des schémas inhérents aux musiques traditionnelles afin de chercher mon propre style musical, et "Ariette en tête" en quête de douceur et de nostalgie, morceau que plusieurs parents m'ont dit utiliser pour endormir leurs enfants.
La suite est un choix de morceaux du Cd "Harpe en sol" au tirage à présent épuisé dont "station Denfert" qui me rappelle le nombre d'années passées dans ces lieux.
Merci à Philippe Labroue, mon mentor.
A Villejuif début 2016 - Pascal Coulon
De "Harpes Mag" N°13 ,Mars 2016 - Didier Saimpaul :
Dans son dernier CD, Pascal Coulon, le barde du métro, continue à explorer avec entêtement un univers harpistique bien à lui, qui ne ressemble à rien d'autre.
Ces mélodies souvent toutes simples au départ, ces ritournelles obsédantes, répétitives, il les décortique, les reconstruit, les pare de multiples ornements rythmiques, pas à pas, obstinément, comme s'il voulait en presser tout le suc, en extraire tout ce qu'elles recèlent d'émotion.
Fait de techniques et d'accents sud-américains, mais aussi, souvent, d'influences extrême-orientales, son jeu est d'une grande pureté, d'une parfaite maîtrise, et comme sa harpe chante bien, dans son diatonisme subtil !
Les parisiens, finalement, vous avez de la chance, avec votre métro !